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    "Regards" photographies de Olivier Moreno 30 janvier – 28 février  2019 à l’AN DEMAIN 
     

    Regards

    "Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une  vitesse vertigineuse »
    titre Le Monde en Mars 2018 (article ici)

    "Disparition des oiseaux : vers des printemps de plus en plus silencieux"
    titre d'une émission de France Culture en Mars 2018 (ré-écouter ici)


    En cause : les pesticides, les pratiques industrielles de l'agriculture, la destruction des écosystèmes...

    Pendant des dizaines de milliers d'année, Homo sapiens a su qu'il faisait partie d'un tout vivant, qu'il n'existait que par et avec la nature qui l'entoure, qu'il n'était qu'une infime partie d'un ensemble.
    De cette nature, l'homme a cru pouvoir s' affranchir, faisant semblant de se croire supérieur. Chacun sait dorénavant qu'il n'en était rien et l'illusion s'est dissipée.
    Mais en tirons nous les conséquences ?
    Individuellement ?
    Collectivement ?

    La librairie L'An Demain existe depuis plus de six ans pour rassembler en un lieu les livres, anciens et récents, qui  posent les questions ou qui cherchent des réponses, pour proposer des rencontres et des débats sur les enjeux écologiques.

    Dans la nouvelle configuration, l'An Demain accueille des artistes qui louent les murs d'exposition de la regrettée Galerie AMJ: la première exposition de cette nouvelle aventure, des photographies d'Olivier Moreno, propose un regard différent sur la nature, les oiseaux, les plantes...
    un autre regard pour écouter le silence qui nous menace...
    Vous êtes chaleureusement invités au vernissage qui aura lieu mercredi 30 janvier à partir de 18h30.

    Martin Guillemot

     

    Regards
    photographies de Olivier Moreno
    30 janvier – 28 février  2019
    à l’AN DEMAIN 
    4 rue Cabirol à Narbonne

     

    Ouvert du mercredi au samedi
    9h30-12h30 et 14h30-19h

    Vernissage le mercredi 30 janvier
    à partir de 18h30

     

    "Partager du bien-être, celui des contacts avec les animaux dans la nature, celui de l'observation, celui d'être regardé tout comme celui de découvrir. 
    Etre regardé par des animaux sauvages, libres, sans être perçu comme une menace; découvrir des comportements, des parades; ressentir et partager des paysages, des univers au coeur des plantes, respirer en quelque sorte. 
    Ce sont des instants d'évasion que la région permet avec une nature très proche et encore assez préservée."

    Olivier Moreno, après une carrière dans l'informatique en France et à l'étranger, a décidé de changer de vie après un grave accident de santé. Sensible depuis toujours à la Nature, marqué par un séjour photographique aux Galapagos avec des contacts et des échanges avec les animaux (oiseaux, iguanes, phoques et requins...) exceptionnels, il a le désir de partager ces émotions qui nourrissent son quotidien et ce changement de vie au contact de la vie naturelle. Nomade, il pose ses équipements pour aspirer le vol des ibis comme les grains de pollen de fleurs sauvages.

    L'exposition restitue la perception lors d'instantanés saisis sur le vif ou construite lors de captures lentes de dizaines de seconde. Et l'on découvre l'élégance des bergeronnettes, les Lavandières de Buffon.


  • Sol fertile : avoir le sens de l'humus

    Par Karin Maucotel

    Sans humus pas de fertilité du sol ! Voilà une petite parenthèse pour mieux connaitre ce qui se passe sous nos pieds.

    L'humus, matière organique, est la clé d’une terre qui donnera de beaux légumes. Ce milieu complexe dépend, entre autres, de l’activité du sol. Il existe trois types d’humus, selon leur vitesse d’évolution et le travail des lombrics : le moder, le mor et le mull.
    Dans un humus de type moder, la microfaune (protozoaires, acariens…) et la microflore (champignons, bactéries…) sont importantes quand les vers de terre sont absents. L’humus est créé, mais pas incorporé au sol, le travail des vers faisant défaut.
    L’humus de type mor est également dépourvu de vers et évolue très lentement. L’activité des bactéries profite aux champignons et non à la fabrication d’humus, ce qui donne un sol à tendance acide.
    Quant au mull, des trois, c’est le champion ! Il associe les lombrics, la microfaune et la microflore, qui incorporent les déchets des végétaux, les digèrent et élaborent un humus productif. La terre offre une bonne rétention d’eau et sert en outre de garde-manger aux plantes. Il est donc crucial d’entretenir celle-ci en lui apportant de la matière organique chaque année. Vos légumes n’ont pas besoin d’apports d’engrais pour être bien nourris et leurs besoins en eau sont limités.

    Pour nous parler de vie et de sol, rien de mieux qu'un témoignage, clair et efficace, du botaniste Francis Hallé.
     

  • Travaux d'hiver au jardin de Nicole et Patrick

     

    L'orientation des lasagnes n'étant pas satisfaisante, tout le jardin a été repensé.

    • achat de planches de coffrage : elles ont été traitées à l'huile de lin et essence de térébenthine.
    • cornières pour les angles.

    12 lasagnes ont ainsi été réalisées, orientées nord-sud dans la largeur de 1,20 m.

    Carton et fumier ont déjà été apportés, reste le broyât à mettre par dessus.

    Les allées ont été prévues pour le passage de la tondeuse, pour celles qui seront enherbées. Pour les autres des aiguilles de pin couvriront le passage.

       

      

    L'espace pour la future marre a été délimité  et la spirale à aromatiques n'attend plus que sa réalisation.

    La serre a été construite avec des matériaux de récupération 

    Un jardin qui ne manquera pas de produire bientôt de beaux et bons légumes.

     

     


  • Visite de jardins : les jardins secrets de Cahors


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    Garrigue ou jardin ?  

    En fait au bout d’un chemin bien dur, bien sec, bordé de lentisques, de genêts et de pins, c’est un jardin en pleine garrigue  . Orienté est ouest et bien pentu, c’est une ancienne vigne que Claude et Cathy ont entrepris de cultiver depuis 4 ans. 
    Pour y entrer, on passe au-dessus du fossé, déversoir d’une source tarie aujourd’hui, mais qui sert de passage aux eaux de ruissellement par grosse pluie. Autant dire que l’arrosage est un problème dans cette parenthèse de garrigue ! Même le creusement à la force des bras d’un puits de 7m n’a rien donné ! ( photo puits) Des cuves (4m3) alimentées par l’eau … de  « la maison » à grand renfort de voyages en voiture sont installées dans le haut du jardin. Cette solution est provisoire puisqu’un projet de forage est dans l’air.

    Donc si on résume, une terre argilo-calcaire impraticable quand il pleut, compactée quand il fait sec, et pas d’eau … Certains paris sont risqués et pourtant même en janvier, le jardin de Boutarel est « habité » !

    La partie inférieure à l’est est aménagée en lasagnes, installées en travers de la pente pour éviter le ravinement quand il pleut mais retenir en même temps l’essentiel de l’eau qui dévale le chemin. 
    Pour alimenter les lasagnes, les couches de fumier de cheval, de broyat et pour finir de paille se superposent. Résultat : au-dessous la terre est souple et noire .

    A cette période de l’année, le persil  les fèves  et l’arroche  s’imposent, mais on imagine bien le travail réalisé par les « travailleurs de l’ombre »  sous cette terre bien protégée !

    Autour du jardin poussent les aromatiques  santolines, sauges, absinthe

    Au bord du chemin, les fraisiers .L’ombre sera produite par des fruitiers

    plantés au milieu des lasagnes (figuiers…)

    Afin de permettre de marcher par temps humide et limiter la pousse des adventices, une couche de broyat grossier est répandue sur le chemin bordé d’iris.

    La partie supérieure séparée du jardin est plantée d’arbres fruitiers et habitée par les poules et leur coq, en pleine santé 

    Tout le « mobilier du jardin » est fabriqué à partir d’éléments récupérés (portes, volets.. .) qui servent à mener des expériences (réalisation de terreau en caisse) et qui ont aussi permis de construire un poulailler … de luxe !

    Une phrase des visiteurs impressionnés par le travail réalisé : « C’est un travail de romain ! »
    Une phrase du jardinier qui traduit bien l’âme du lieu : « Redonner à la terre ce qu’on lui a pris ».






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